Une annonce » carte bleue » qui départage la Belgique
La semaine dernière, un projet de loi qui consiste à faire appel à une main-d’oeuvre hautement qualifiée en Belgique a été adopté. Une grande majorité de la chambre a consenti à l’application d’un système similaire au principe de la carte bleue. Les réactions des Belges sont à entendre par rapport au fait que ce sont les travailleurs non européens touchant un salaire brut supérieur à la moyenne qui sont concernés.
Un système pour la Belgique d’octroyer des emplois stables aux travailleurs étrangers
Serait-il plus facile de se trouver un travail en Belgique qu’ailleurs ? C’est tout simplement une directive européenne qui se charge de bouleverser en droit Belge. En copiant le » green card » des américains, la Belgique est désormais contrainte à instaurer la carte bleue. C’est un système qui vise à attirer des ingénieurs, des spécialistes de l’informatique et dans le secteur médical, bref des travailleurs hautement qualifiés mais non européens, à rejoindre la Belgique. Ces gens sélectionnés gagnent déjà annuellement un minimum de 50000 euros bruts. Ils vont aussi gagner un permis de travail et un titre de séjour en procédure accélérée.
Un projet apprécié ou nécessaire ?
» Un manque de ressources compétentes, qualifiées pour mener à bien leur projet « , telle est l’expression des chefs et des décideurs des entreprises pour qualifier le ralentissement de leurs projets. Selon les réactions du public, il est clair que c’est en grande partie dû à une fuite des Belges qualifiés vers des marchés plus importants et leur offrant le double de leur salaire que dans leurs pays. C’est un projet de loi qui ne veut pas » limiter le marché au niveau local ou régional car il se doit d’être international « .
Que faut-il en conclure ? Ainsi d’envoyer les Belges aux grands projets des Etats-Unis pour laisser les entreprises belges aux non européens.